UN INFANTICIDE A GAZA.
Le monde, les écrans ont été envahis d’images, d’images post-humanistes, c’est -à-dire, celles qui venaient après l’affaire Mohammed Al-Dura (2000) ; elles montraient les enfants à Gaza dans des situations désespérées. Sommes-nous dans une relation saine et sereine vis-à-vis de ces représentations ? Évidemment non car elles soulèvent bien trop de questions. Donc comment l’enfance est-elle prisonnière de notre économie de l’image et de nos systèmes d’information ?
Le premier constat qui me paraît essentiel aujourd’hui serait de dire : Pouvons-nous laisser l’Iran et ses proxys utiliser des images d’enfants pour leur propagande alors qu’ils commettent un infanticide, c’est-à-dire que non seulement, ils ne protègent pas leurs enfants des dangers de la guerre, mais ils les soumettent au sacrifice. Ici, est-ce que le droit à l’image et le droit à la vie ne sont pas bafoués ? Cette dérive vers l’idolâtrie, qui dans toutes les régions du monde, menace nombre d’entre nous, devrait nous interpeller car cet état de fait aboutit à un suicide collectif pour les générations à venir. L’argument est le suivant, et il résonne dans beaucoup de publications et de prise de paroles.
L’Iran et ses proxys ne cesseront pas leurs offensives militaires tant que sur le 8ème front de la guerre médiatique que les Palestiniens appellent « la guerre de la légitimité » (1) , ne remportera quelques victoires. Cet adversaire commet un infanticide et il le revendique, même si des négociations sont en cours pour une trêve. Voici une citation de Mousa Abu Marzouk dans une interview publiée dans Chronique de Palestine du 28 octobre 2024 ; ce dernier place son combat dans une perspective datant d’il y a près d’un siècle, il est membre du bureau politique du Mouvement Hamas.
« Après la révolution de 1927 est venue la révolution de 1936. Trente-six ans plus tard (2), il y a eu la guerre de 1947, suivie des opérations des fedayins, puis de la formation de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) et de l’Armée de libération de la Palestine.
Après 1984 et le départ de l’OLP du Liban, la première Intifada a commencé en 1987, puis la deuxième en 2000, suivie des guerres de 2008, 2012, 2014 et 2021. Le peuple palestinien est prêt à payer le prix nécessaire, même à sacrifier ses enfants pour défendre sa religion et sa patrie » (3).
Les images d’enfants au milieu de destructions à Gaza, les images d’enfants blessés ou les cercueils ne font que renforcer ce cycle infernal, car par ces dernières, ils enjoignent l’opinion, et donc, les fondamentalistes poursuivent leurs multiples attaques, même s’ils sont affaiblis. C’est inédit dans l’Histoire, car ces dirigeants n’assument pas la responsabilité de protéger leurs populations, ils ne leur offrent comme avenir que le jihad.
Les populations civiles de Gaza sont devenues des victimes sacrificielles et éternelles, car le Hamas, non seulement détourne l’aide alimentaire, la revend à prix fort, et s’en nourrit, mais il réalise sa communication autour de la figure de l’enfant pris dans un cercle infernal, sans fin. Ainsi, les organisations humanitaires, malgré elles, et bien qu’elles effectuent un travail formidable dans le monde sont face à une impasse dès qu’il s’agit du Proche-Orient : la situation s’ouvre à la question. La photographie humanitaire, qui s’apparente ainsi à la photographie post-humaniste, constitue le socle des campagnes de dons, et donc les images représentants des enfants sont le support privilégié de celles-ci. C’est un point critique, car l’image de l’Autre n’est jamais resituée dans son contexte historique ; modalités de la désespérance donc, à l’infini, cela ne s’arrête jamais ; toujours une nouvelle crise, une nouvelle catastrophe. Le public est alors invité à faire un don, c’est-à-dire à donner de lui-même par procuration, sans dialogue, sans rencontre, sans vérité.
Le post-humanisme et l’humanitaire ont atteint leurs limites, car la théâtralité de l’infanticide avec ses modalités apocalyptiques, ajoutée à la théâtralité de la victimisation, qui s’expriment depuis les premières heures du conflit, qui fait que les victimes sont devenues des victimes sacrificielles et éternelles représentent une impasse existentielle pour nos sociétés. Victimes éternelles aussi, car le combat des Palestiniens se transmet de génération en génération, sauf qu’Israël fait face. Cette rencontre, cette proximité entre deux dogmes produit la même esthétique bien qu’elles n’aient pas la même finalité : la première signifie à terme, la continuation de la guerre, la seconde signifie une chance de survie. Mais les adeptes du post-humanisme bénéficient aussi de la médiatisation à outrance des organisations humanitaires, d’un point de vue médiatique et d’un point de vue financier. Ce soutien est providentiel, et permet, pour l’instant, aussi au pro-iranisme de se maintenir, malgré son idéologie destructrice, dictatoriale, et surtout sacrificielle.
Le droit à l’image des enfants n’est jamais respecté, même si leurs regards rencontrent le nôtre comme si nous étions leur unique sauveur, leur dignité, n’est pas respecté car, ils participent d’une logique qui les dépasse, et parfois même, ils en sont le jouet comme dans le conflit actuel. Si le droit des enfants était respecté, ces images d’enfants disparaîtraient des médias, nous trouverions les mots. Et, je lance un appel pour qu’il y ait une véritable prise de conscience à ce sujet, épargnons-les, épargnons-nous. Nous n’avons plus besoin de ces images pour prendre conscience de la misère du monde, mais nous avons besoin de courage, d’intelligence, et de responsabilité.
Mon troisième constat pourrait paraître un peu décalé, comme hors sujet, mais posons-nous quand même la question. L’aide à mourir, et les prochaines lois qui devraient figurer à l’ordre du jour du Parlement français, touchent nos enfants dans leur conscience. Comment espérer dans la vie, alors que les lois proposent l’aide à mourir si les forces psychologiques de nos fils et filles sont fragilisées du fait d’un environnement inapproprié ; même si le législateur y mettra des limites, l’idée même que cette possibilité soit acceptée par l’Assemblée, puis par une partie de l’opinion publique, est à mon sens, problématique au plus haut point. De plus, ce fait, par un glissement pervers, ne vient-il pas légitimer aussi, la possibilité d’un suicide pour le jihad ? Un suicide qui devient aussi, et pour une partie de nos populations, un suicide religieux. Parfois, les interdits ont du bon même si nous n’y voyons pas toujours toutes les ressources positives qu’ils contiennent.
Pour conclure, ne devons-nous pas plutôt créer de nouvelles lois dans le Droit International pour juger l’infanticide à l’échelle d’un peuple. S’y atteler, y réfléchir, proposer un débat me paraît être, au-delà de tout clivage, une urgence absolue et, ne faudrait-il pas aussi réunir un quorum de juriste pour développer ces questions ? Cette situation est inédite dans l’Histoire, et il apparaît, que le Droit International doit s’adapter.
(1) : “Au yeux du monde, les Palestiniens ont gagné la bataille de la légitimité”, article de Ramzy Baroud, La chronique de Palestine, 28 octobre 2024.
(2) : Je reprends, ici, mot pour mot, la citation.
(3) : La Chronique de Palestine, 7 octobre 2024.
CONTRE LE MAL ABSOLU
Passionnée par la photographie depuis toujours, le parcours universitaire de Danielle est vaste : diplômée en Esthétique, et en Suicidologie, et docteur en Histoire et civilisations, Danielle Aspis emploie sa grande culture accumulée par ses diverses formations mais également par son goût et par son attrait naturel pour l’Art, à embellir le monde.
Si, pour elle, la photographie humaniste, celle qui place l’Humain au centre de ses préoccupations, est l’une des plus importantes créations du 20ème siècle, elle s’interroge sur l’importance de tout voir et de tout matérialiser par l’image. En effet, ces derniers temps, notre monde connait des cataclysmes provoqués par sa propre main, les guerres ou encore les attentats à grande échelle. Avec la rapidité des réseaux sociaux et la recherche absolue du « Buzz », de l’exclusivité, de l’image la plus choquante qui permettra de se mettre un peu en avant, l’humain se crée des traumatismes, et interagit parfois très négativement, parfois positivement. L’artiste, à travers ses œuvres photographiques, mais également ses thèses et recherches écrites, s’applique à partager sa théorie mais également à l’appliquer à elle-même. Refusant de se laisser aller à la surconsommation d’écran, évitant la télévision et autres dérivées, depuis son adolescence, Danielle développe sa réflexion et sa culture par la lecture, le cinéma, le théâtre, la visite d’expos, la participation à des colloques et conférences. Ces activités, qui suscite chez elle la recherche historique, théorique, et plastique sont trop souvent oubliées à son sens et pourtant elles permettent de « voir » plus loin que les images reçues ou préconçues et souvent ultra et hyper-violentes que notre société s’impose. Ainsi, après les attentats, elle se déplacera pour aider les survivants plutôt que de nourrir son esprit du mal absolu.
Inspirée de ses multiples interrogations, de ses recherches et de sa curiosité artistique qui la pousse dès le primaire à participer à un programme de visites hebdomadaires de musées ou encore à suivre des représentations théâtrales à l’adolescence, et de les photographier un peu plus tard, elle choisit de documenter la vie et transforme les espaces de production, de création et de réception en lieux de recherche esthétiques, délimités par des modalités numériques. Le monde est son espace de création et elle choisit de l’embellir en jouant avec ses images numériques, déstructurant les matières en ajoutant de la couleur, en façonnant les saturations chromatiques ou en faisant varier les formes. Mais elle sait aussi, parfois, revenir à la photographie initiale.
Son objectif est de dépasser l’immédiateté de la vie. C’est, pour elle, ni plus ni moins qu’une question de survie, pour ré-aborder la vie avec optimisme et persévérance. Le réel est trop violent. Comme le peintre avec la peinture, elle se sert des pinceaux et outils numériques pour poétiser l’espace, et retrouver un temps long.
Si l’avènement des réseaux sociaux a permis beaucoup d’améliorations en termes de circulation d’informations et de communication, il a également supprimé la temporalité historique en rendant tout transformable et transportable. Danielle, à travers ses écrits et ses œuvres, nous offre un voyage vers le calme et l’apaisement de nos sens, afin de rendre actuel une spatialité devenue virtuelle, tenue vers un idéal, où la joie et la sérénité se renouvelleraient.
Article de Jennifer Mercier, publié dans le magazine Loft & Décoration, février 2024.
DÉMARCHE ARTISTIQUE
Danielle Aspis, artiste numérique contemporaine et vivante, a choisi de documenter la vie par la théâtralité, en transformant les espaces de production, de création et de réception en lieux de recherche esthétique, délimités par des modalités numériques. Son espace de production est la vie, et tout peut être prétexte à une réflexion innovante qui se matérialise soit sous la forme d’écrits soit sous la forme d’œuvres artistiques originales. Son espace de création est son espace mental, influencé par sa culture théorique et artistique. Son espace de réception est la galerie, les réseaux sociaux et son site internet.
Ses influences sont riches et variées ; dès l’école primaire elle participe à un programme qui propose aux élèves la visite d’un musée, une fois par semaine. Puis, à l’adolescence, elle assiste aux représentations théâtrales mises en scène par Ariane Mnouchkine, et à son retour de son voyage d’étude à Jérusalem, elle devient photographe de plateau en photographiant les mises en scène de Daniel Mesguish (entre autres). Elle s’intéresse aussi à Peter Brook, en assistant à ses représentations, et en lisant ses écrits. Sa recherche sur la couleur vient de sa rencontre avec l’Art abstrait ; elle affectionne particulièrement les œuvres de Karel Appel et de Jackson Pollock. Elle considère aussi la photographie humaniste comme l’une des productions les plus importantes du XXème siècle, tout en en analysant les aspects historiques et théoriques, et en allant au-delà, dans ses travaux personnels, de la problématique et du paradigme du « ça a été ».
Alors, il y a un paradoxe : cela ne veut pas dire qu’elle réfute complètement la technique photographique qui produit le « ça a été », mais elle dépasse cette approche par un travail expérimental et exploratoire en série sur les variations formelles et chromatiques rendues possibles par le logiciel numérique. Ceci pour aboutir à des images dématérialisées, abstraites ou fictionnelles, à l’encontre des pratiques commerciales habituelles, afin de faire vivre un imaginaire façonné par son parcours riche en recherche et en expérience autour de l’Art Photographique et de l’Art Contemporain.
Son travail s’est donc orienté, pendant le confinement, vers l’Art Numérique, qui lui a ouvert de nouveaux territoires, insoupçonnés et presque magiques où les discours classiques peuvent être reconsidérés sous de nouveaux angles. La théâtralité justement, où l’espace devient plus important que la temporalité historique, comme si, avec le numérique, nous étions passés d’une logique de la temporalité historique à une logique de la spatialité. Spatialité souvent virtuelle, où les modalités définissent des limites qui engendrent les productions. Les modalités numériques permettent, par le biais de la technologie, notamment de Photoshop, de tendre vers une poétisation de l’espace et de proposer un embellissement associé à un dialogue sur les enjeux de l’Art d’aujourd’hui. Ceci pose aussi la question de la survivance par l’intermédiaire d’un Art qui se veut singulier pour proposer une vision optimiste dans la persévérance et dans l’Altruisme.
BIOGRAPHIE NARRATIVE
L’art est un espace de jeu qui embellit le monde ou le déconstruit : Danielle Aspis a choisi l’embellissement. Artiste numérique, elle compose avec l’abstrait et le fictionnel, en partant des fonctionnalités étendues du logiciel Photoshop. Sa recherche lui ouvre des territoires insoupçonnés au travers desquels elle documente la vie par la théâtralité.
Danielle Aspis est aussi photographe depuis plus de 30 ans. Elle commence sa carrière en réalisant des reportages de théâtre, puis ses travaux s’orientent vers la pratique en studio (portraits et objets), et l’événementiel. De façon simultanée, elle poursuit ses recherches plastiques et artistiques en exposant ses travaux personnels (Paris, Ile de France, Vichy) et élargit ses connaissances théoriques et historiques par des études universitaires. C’est par cette voie qu’elle construit sa Théorie du Caméléon, en abordant l’image par la théâtralité où l’espace de jeu se décline en trois espaces : l’espace de production, l’espace de création et l’espace d’exposition. Ceux-ci se transforment en lieux de recherche esthétique, délimités par des modalités artistiques.
Titulaire d’une Maîtrise en Sciences et Techniques (1995) et d’un DEA en Esthétique (1998) à Paris VIII, d’un Doctorat en Histoire et Civilisation à l’EHESS (2014) et d’un DU en Suicidologie de l’Université Paris Descartes (2019), Danielle Aspis a étudié tous les aspects de la pratique photographique ; des pratiques artistiques aux pratiques commerciales, en passant par la photographie scientifique pour sa thèse. Forte de ce parcours académique et de terrain, elle se concentre pendant le confinement sur de nouvelles étapes dans ses travaux en créant de l’Art Numérique, et conjointement, elle pose ses réflexions, et ses théories par écrit.
Suicidants, son père était photographe, et sa sœur, journaliste et c’est aussi dans l’affect qu’elle a puisé ses ressources, comme un hommage sans cesse renouvelé, où l’action prend le pas sur la mélancolie. Ainsi, ses recherches en Suicidologie, au terme desquelles elle a écrit trois articles documentés, lui ont permis de s’ouvrir à une problématique sociale de santé publique, en co-créant, avec Simon Aspis, son frère, l’association Esther-Lumière (https://esther-lumiere.com). Elle s’investit autrement dans sa relation à Autrui, en prônant une approche en Art thérapie pour les personnes souffrant de pensées ou de pathologies suicidaires.
Consciente des enjeux de l’Art d’aujourd’hui, Danielle Aspis cherche à renouveler la pensée et la création par des œuvres engagées qui posent la question de la survivance par l’intermédiaire de l’Art. Survivance face aux crises qui aggravent nos désarrois, mais qui ne peuvent être surmontées que par une action dynamique où se mêlent optimisme et persévérance, dans un dialogisme assumé.
DIPLÔMES UNIVERSITAIRES
2019 : Diplôme d’Université : “Suicidologie: Comprendre, évaluer et prévenir le risque suicidaire chez l’adolescent et l’adulte”.
Faculté de Médecine Paris Descartes, sous la direction de Fabrice Jollant.
2014 : Thèse de doctorat à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (Discipline: Histoire et civilisations) sous la direction de Jean Dhombres.
“Méthodologie de l’imagerie scientifique à partir de cas issus de techniques photographiques objectives et un dernier cas contemporain où l’image reprend une liberté. La chronophotographie d’Etienne Jules Marey, la radiologie par les rayons X, l’image photographique détectrice des rayons uraniques et les nanosciences”.
1998 : DEA à l’Université de Paris VIII (UFR Arts, Département Arts Plastiques) sous la direction d’André Rouillé.
“La Théâtralité au sein des oeuvres photographiques contemporaines”.
1995 : Maîtrise des Sciences et des Techniques à l’Université de Paris VIII (UFR Arts, Département image photographique) sous la direction d’André Rouillé.
“L’Oeuvre de David Tartakover n’est-elle qu’une exégèse de l’Histoire?” suivi de “Vers une pratique photographique de l’installation”.
CURRICULUM VITAE
DANIELLE ASPIS, Artiste.
ACTUALITÉS :
Septembre 2023 : Articles: “ADOLESCENTS ET ÉTUDIANTS, SUICIDALITÉ ET ACTIONS DE PRÉVENTION : LE BILAN”, à lire sur le site https://www.esther-lumière.com
Novembre 2023 : Exposition collective par The Art Circle, Paris, 16 au 19 novembre 2023.
2023-2024 : Exposition à la Concept Store Gallery, La Baule, 20 mai au 9 juin 2023, 12 au 25 août 2023, 28 octobre au 17 novembre 2023, 3 au 22 février 2024.
Décembre 2022 : POP UP STORE à l’Hôtel Le grand quartier et au Restaurant Le Solis, dans l’Hôtel Le Renaissance, Paris.
2022 : Version anglaise de mon site artistique, lancement sur la plateforme Métara de NFT, et édition d’un poster.
2021 : Exposition à la Galerie Mona Lisa, Paris.
2020: Lancement du site artistique: https://danielleaspis-artiste.com
2019 : Création de l’Association Esther Lumière: www.esther-lumière.com
PUBLICATIONS :
2021 : Revue Open Eye de la série Shoes, Histoire de famille, 2015-2020.
2020 : Articles: “Suicidalité de l’adolescent à l’étudiant, pour une prévention des risques étendues” et “Prévention du suicide, une priorité de santé publique ” co-écrit avec Simon Aspis, à lire sur le site https://www.esther-lumière.com
2015 : Le Monde Diplomatique: Illustrations de trois articles avec trois huiles sur toiles de la série Enfances, 2005.
1993-1995 : Revue “Le Voyeur”, articles et photographies.
CENTRES D’INTÉRÊTS & ARTISTES PRÉFÉRÉS:
Art numérique, Art Contemporain, Théâtre, Musique, Philosophie, Natation & Karel Appel, Cindy Sherman, William Eugene Smith.
Site Internet : https//danielleaspis-artiste.com
Instagram : danielleaspisartiste
EXPOSITIONS:
2021 : Exposition personnelle à la Galerie Mona Lisa, Paris. 2019 : Exposition collective à la Mairie de Boulogne Billancourt, série Abstraction Désertique, 2019.
2008 : Exposition personnelle, huiles sur toile, Vichy.
2005 & 2007 : Salon des artistes sévriens, Sèvres, peintures à l’huile.
2005 : Restaurant Le Stade, Paris, peintures à l’huile.
1996 : Biennale de la photographie, Herten, Allemagne, photographies de la banalité grands formats. 1994-1995 : Mission Photographique du Conseil Général de Seine Saint Denis, sur le thème Architecture, exposition collective; sculptures photographiques.
1993 : Collectif Image, exposition collective à La Forge Paris, installations photographiques.
1993 : Exposition personnelle à l’INSEAD, Fontainebleau, techniques mixtes.
1992 & 1993 : Fête de la Jeunesse, Paris, photographies.
1992 & 1993 : Salon des Artistes français, Paris, photographies. 1987-1991: Ecole Nationale des Arts et Techniques du Théâtre, Cercle Bernard Lazare, Théâtre Gérard Philippe, Théâtre Renaud Barrault, Paris et Saint Denis, photographies de théâtre.
DIPLÔMES UNIVERSITAIRES
2019 : Diplôme d’Université, Paris, “Suicidologie : Comprendre, évaluer et prévenir le risque suicidaire chez l’adolescent et l’adulte”, Faculté de Médecine Paris Descartes, sous la direction de Fabrice jollant.
2014 : École des Hautes Etudes en Sciences Sociales, Paris. Doctorat en Histoire et civilisations, sous la direction de Jean Dhombres : “Méthodologie de l’imagerie scientifique à partir de cas issus de techniques photographiques objectives et un dernier cas contemporain où l’image reprend une liberté. La chronophotographie d’Etienne Jules Marey, la radiologie par les rayons X, l’image photographique détectrice des rayons uraniques et les nanosciences.”
1998 : Université de Paris 8, Saint Denis, DEA Esthétique, Technologies et création artistique, UFR Arts, Département photographie et multimédia sous la direction d’André Rouillé : “La Théâtralité au sein des œuvres photographiques contemporaines”.
1995 : Université de Paris 8, Saint Denis, Maîtrise des Sciences et Techniques, UFR Arts, Département Image Photographique, sous la direction d’André Rouillé : “L’œuvre de David Tartakover n’est-elle qu’une exégèse de l’Histoire ?”, suivi de “Vers une pratique photographique de l’installation”.
LANGUES VIVANTES : Anglais, Hébreu.
Tél : + 33 6 07 16 44 24, Mail : danielleaspis@yahoo.fr
Documenter la vie par la théâtralité en transformant les espaces de production, de création et de réception en lieux de recherche esthétiques, délimités par des modalités artistiques.
Tel-Aviv, Sacana, Série 2, M9, 2023-2023.